Les castros de l’Antiquité tardive et leur environnement spatial dans le nord-ouest de la péninsule ibérique
Résumé
Le terme castro (hillfort en anglais) est utilisé dans la péninsule ibérique pour décrire des établissements humains de défense prétendument défensifs qui sont traditionnellement associés aux cultures matérielles de la fin de l’âge du bronze et ensuite l’âge du fer. Cependant, depuis les années 1970 on a mis davantage l’accent sur les divers rôles qui ils ont continué à jour après la conquête romaine, soit comme zones d’occupation continue, mais avec des formes changeantes, ou en cas d’abandon, comme centres importants dans le paysage mental de ceux qui vivaient autour d’eux. Dans l’Antiquité tardive, leur supposé réoccupation a été interprétée souvent comme une réponse à un environnement violent, en particulier à cause de quelques brèves mentions dans la Chronique de Hydace sur des actions défensives survenues dans “castella.” Afin d’examiner cette hypothèse, cet article analysera un catalogue complet de castros avec des preuves archéologiques d’utilisation entre le IIIe et VIIIe siècles EC dans la Galice, les Asturies, León, Zamora et le nord du Portugal, les régions de la péninsule ibérique avec les plus fortes concentrations de castros et où ils ont fait un sujet important de recherche. En particulier, cette rédaction se concentrera sur les macro-relations spatiales entre les castros de l’Antiquité tardive, les routes et les sites archéologiques environnants qui appartiennent à l’époque romaine, l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge (environ entre les ier et xe siècles EC) afin d’analyser comment les castros s’intègrent dans le paysage de l’Antiquité tardive.